dimanche 31 août 2014

Jour 34 - Perfomance à Golden Egg - Kabukijoo - Tokyo

 On dort bien pour récupérer des facéties de la veille chez Zizi Annabelle.
On décide d’aller déjeuner dans le très bon restaurant de Ramen et Tsukemen où on est déjà allé plusieures fois.

On se régale et on se remplit le ventre avec une portion XXL de nouilles et un oeuf poché, le tout à tremper dans une délicieuse soupe où flottent deux beaux morceaux de porc.

On se rend ensuite à Shinjuku, direction "Nannenya": la boutique à la tortue où François avait acheté ses Titibus, les pantalons de travail des ouvriers japonais.

C’est une mode depuis quelques temps de porter des vêtements d’ouvriers originaux, on trouve donc de tout dans cette boutique, même des Jika-tabi coqués. J’essaie quelques trucs qui ne me vont pas trop mal mais n’arrive pas à me décider, finalement je ne prends rien.

Gaël, lui trouve son bonheur. On l’attend devant la boutique sur un petit banc où tourne non-stop l’hymne du magasin « mannenya, Maannnennnyaaaaa…. » on n’en peut plus !

On retourne à pied vers Shinjuku.
En chemin on monte au 45eme étage de la tour nord du Siège du gouvernement métropolitain de Tokyo où on a une vue magnifique sur toute la ville. On voit les montagnes au loin et même par beau temps le mont Fuji (mais ce n'est pas notre cas).


Avant de sortir on remarque un endroit où ils proposent un tampon à l'éfigie du lieu. François s'en met un sur le bras, puis deux, trois, il fait une frise sur son bras droit. Voyant cela, un japonais déchaîné lui propose de l'aider et lui en fait dans le dos, sur l'autre bras et les épaules. Voilà François dans les rues de shinjuku, les "143 vues du Siège du gouvernement métropolitain de Tokyo" tatouées sur le corps.



On rejoint la salle "golden egg" qui est située tout près de la gare de Shinjuku, dans le quartier chaud de Kabukicho.
La salle est située au sous sol d'un immeuble. Quant on arrive "L'éclipse Nue" est en train de répéter, le son est très fort et la musique expérimentale explore les sons très aiguës et graves. Le concept est intéressant, il y a des micros ultrasensibles qui sont déplacés, percutés, jetés ou posés contre des partie du corps.

On va quand même acheter des bouchons d'oreille au Kombini le plus proche.

Amie nous rejoint, encore un peu dans les nuages, cachée derrière ses lunettes de soleil.

On fait nos balances, puis on attend le début de la soirée. Il y a une dizaine de groupes ce soir, et pas mal de choses très intéressantes. On à adoré les danseuses d'Haikara et leur numéro burelesque, la guitare de Jet Linda, Asamac...





On va faire un tour pour prendre l'air et manger un onigiri avec Amie. 
Lorsque l'on revient c'est quasiment à nous de jouer.

On commence par "Le Christ aux oliviers", puis "sumimassen" ça avait commencé chaud avec Amie, là ça part vraiment en vrille avec un "Déserteur" en cuir et clou, puis "Ali Baba" on en est au stade de la possession démoniaque, et, il fallait le film alimentaire de François pour calmer ce brasier dans "Aie ga Itaie", violent et impressionnant. On finit avec les loups.

Après nous il y a un groupe de free-jazz, ils commencent leur impro sur la phrase "Akuma wo sagasu"...

On bois une bière et discute avec les quelques français venu parcequ'ils avait vu le documentaire de "Tracks" sur Arte.

Et puis on rentre, François en bleu et rouge au milieux de la foule du métro interloqué. 



Ryusuke n'est pas chez lui; on va manger dans un petit restaurant de ramen dans la rue en bas. François a toujours sa peinture du coup on sympathise avec tout le monde. La patronne nous achète un CD. On rentre et on regarde la vidéo; le son a saturé, comme on pouvait s'y attendre, mais il y a de bons passages comme "Aie ga Itai", on monte un petit clip avec titre et générique et on le poste sur Youtube.

On s'endort enfin; pendant ce temps, alors qu'on à colé son vélo, le pauvre Ryusuke marche quelque part dans Tokyo.

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