vendredi 22 août 2014

Jour 26 - Ryouta san

On se réveille sous un ciel magnifique aux couleurs bleu et rose. Des hélicoptères criards « coupent tranche à tranche l’air épais comme du manioc ». Ici tout le monde peut venir dormir une nuit.

On descend de notre abris d’une nuit pour aller acheter des victuailles au combini et aussi pour satisfaire à certains besoins naturels.

Une longue route nous attend ensuite pour nous rendre au rendez vous (vers 10h avec Momoko, Korey et Ryouta, un percusioniste que nous allons rencontrer pour la première fois aujourd'hui.

On attend quelques minutes au chaud devant la station. Korey arrive en premier puis Momoko, on va rejoindre Ryouta dans une sorte de studio qui dépend de l'école de musique, donc ce n'est pas très cher de l'heure.



On commence à travailler vers 10h30 et très vite on a la certitude qu'avec Ryouta, on a affaire a un très bon percusionniste; il enchaine les morceaux avec une aisance déconcertante, à chaque fois il fait des propositions pertinantes et surtout il ne joue jamais trop.

C'est un régal de travailler avec lui, on crée notamment une version alternative des "loups" aux sonorités un peu afro-indienne.



A midi on va acheter des sobas et tempuras bon marché au supermarché et on mange rapidement avant de reprendre le travail. On arrète a 15h45, tout le monde est fatigué. On prend le bus pour Osaka station, puis le train jusqu'a shin-Osaka et enfin le shinkansen jusqu'a Nagoya.

Yuiko nous attend devant la gare, on va ensemble dans un très bon restaurant de Soba. Sur la route on croise une femme (coréenne) avec une poule sur le bras, interloqués on rentre dans une sorte de boutique où on vend des animaux.




On poursuit notre promenade dans des rues plus petites et charmantes jusqu'au très bon Izakaya.
La cuisine est excellente. On a des plats de poissons crus, grillés, des tempuras et bien sur des Sobas extraordinaires. Le choix des sakés, et leur agencement est plus discutable.




Mais on se régale et on rigole beaucoup. On rentre assez tôt chez Yuiko, une fois encore c'est un chauffeur qui nous ramène. Après une douche bienfaisance je retrouve avec joie l'odeur des tatamis où il fait bon passer une (courte) nuit. Demain matin, levé aux aurores, répétition à Tokyo.

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