mercredi 27 août 2014

Jour 31 - Répétition chez Ryouta, concert au Nanya

On se lève très tôt aujourd'hui pour prendre le train pour Osaka; à 6h15 le réveil sonne après une courte nuit. On fait les bagages et on file rejoindre la Tokyo Station pour le train de 7h50.
On à le temps de prendre un petit bento qu'on mangera dans le train.

Je profite du voyage pour faire le montage du concert de Saravah, il sagit d'aligner les différentes pistes et de corriger quelques (minuscules) défauts de jeu sur "Les loups".

On passe devant Fuji, aujourd’hui encore invisible. Entre le montage et le bento le temps passe vite, déjà 10h30 on arrive à Osaka.
Ryouta viens nous chercher, il a une très grande voiture genre minibus et on roule dans les minuscules rues de ce quartier d'Osaka, c'est très drôle.

Dans un quartier plutôt populaire, Ryouta habite avec sa femme Yoko, qui est pianiste, une petite maison charmante avec des petits lotus en pot devant la porte.

On répète dans le petit salon. On joue tous les morceaux facilement, Ryouta à écrit des partitions de percussions pour tous les morceaux. On travaille un peu plus sur "Vaille que vaille".

On fait une pose et Ryouta nous propose un très bon café, c'est le moment de faire connaissance avec Yoko qu'on à entendu chanter à l'étage mais qu'on a pas encore rencontré.

Ryouta a fait des études de peinture qu'il a abandonné pour la musique. Son père, artiste, réalise des gravures.

On retourne à Nagoya après avoir passé un très bon moment. On a envie de revenir.

Yuko nous attend avec François à la gare de Nagoya, on se rend directement au "Nanya livehouse" et je commence par faire une petite sieste. On va installer le matériel à l'étage et on répète nos morceaux avec Bara san et Changming chan.

Plus tard le poète Isamu et la danseuse Meme nous rejoignent et le public commence à arriver.







On fait un spectacle en deux parties avec une pause d'un quart d'heure. C'est une sorte de grande performance de François et Meme rythmée par les chansons d'Uchronie. On commence par La muse en Noir où Meme et François se préparent et se peignent le visage en blanc et le spectacle commence, hanté par la figure spectrale de Meme et les fourberies du Yokai François. Une sorte de ballet fantastique se met en place et fait revivre l'esprit des estampes cauchemardesque de l'ère Edo.








La seconde partie commence par le "Christ aux oliviers". François introduit la couleur sur le visage de Meme et sur le sien.

On finit par un enchainement "Les loups" - "Hanna fubuki"complétement fou et déjanté. Je finis par jouer alongé sur le sol, enlassant ma guitare tandis que Mr Gaël offre un poulet en plastique comme un bouquet à Mimi Chan.

Après le spectacle on se remet de nos émotions et on reste jusque tard, à discuter et manger les bons petit plats du lieu. Avant de partir on signe sur le mur en bois de la maison avec un dessin de nous trois en ombre chinoise et on promet de revenir !





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