vendredi 6 septembre 2013

Jour N° 44 Rendez vous au Liaison Café

Après un petit déjeuner délicieux composé des crêpes de la veille ( faîtes par François qu'on ne remerciera jamais assez... ), on flâne un peu sur la toile avant de se mettre en route pour Shibuya et le bon vieux "Liaison Café", un peu notre pied-a-terre artistiquement parlant où nous nous produirons le 17 septembre prochain en compagnie de la styliste Fifi et de la dessinatrice-conteuse Yuiko Tsuno. On passe par les quartiers chics à la riche architecture, notamment devant l'immeuble Prada très design qui ressemble à une ruche par ses vitres en losange bombées (voir photo ci-dessous).




En chemin, je rencontre une femme charmante avec de grandes lunettes de soleil. On fait connaissance. Elle est artiste, pianiste et très distinguée. On échange nos cartes de visite.



On arrive finalement au Liaison café et on y retrouve Yuiko et Itsuko ( les petites mains de Fifi collection ) Tomoko ( danseuse ) et Nao ( modèle pour Fifi collection ) et après de long pourparlers, on commence à travailler avec Yuiko.








Yuiko nous présente son spectacle dont la base est une série de tableaux-collages présentée dans un mini théâtre pendant qu'elle raconte l'histoire de Miki la souris de Shibuya.

Miki tombe amoureux d'une jolie filles triste. La jeune fille "pleuvait" des larmes de thé si douces et chaudes que Miki en est tombé instantanément amoureux. Rapidement, il se rend compte que c'est un amour impossible et veut en finir sous le trafic de la grande avenue de Shibuya. Heureusement Hatchiko, le chien kawaii et fidèle l'en dissuade en lui montrant ses vrai sentiments : "tu peux redonner le sourire à cette jolie fille triste".
Et il va s'y efforcer en lui confectionnant une robe à partir du métal des canettes qu'il ramasse dans les rues.



Pendant qu'on répète la chanson de Itsuko, fragile comme le son des clochettes sous une brise légère. François et Tomoko font une performance au milieu du café et je m'y greffe. C'est un joli moment sur les thème du "Christ aux oliviers" ou d'"écris moi". Les danseurs jouent avec le mobilier du café (tabouret haut, tables, verres ) et ça raconte plein d'histoire.




Pendant ce temps chez Gaël et Yuiko, ça turbine dur pour prévoir les morceaux, l'ordre, les paroles...

Après la répétition, on mange des spaghettis à la bolognaise et on se rend dans une imprimerie pour faire des flyers et une affiche de nos prochains concerts.



Puis on rentre à l'appartement. Dans la soirée, après la visite de Mink, la propriétaire de l'appartement ou nous logeons, et un mini concert improvisé pour elle et sa mère, on décide d'aller manger dans un restaurant coréen qu'on nous a conseillé.

On mange bien et on bois du Soju. La cuisine coréenne est très épicée mais néanmoins subtile. On apprécie les variétés de saveurs dont le Bibim Pap délicieux.



On rentre en partie en métro. On finit à pied. Le Saju nous rend joyeux et on trouve un paquet de parapluies abandonnés dans la rue. On décide de les rapatrier et de les utiliser dans une prochaine performance.



On poursuit notre route et François va à la rencontre d'une joyeuse assemblé qui boit dans un petit bistrot de quartier.



On discute, et on fait connaissance. On décide de rester un petit moment avec cette festive assemblée partageant le Soju et le Saké et nous rentrons tard dans notre demeure. François nous guide par son raccourcis qui passe par le cimetière.




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